Le principe de la campagne Selfie du Bicentenaire était simple, mais ô combien bien pensé ! À l’occasion des 200 ans de l’entrée du Valais dans la Confédération suisse, l’idée était de réunir un maximum selfies pour remplir une mosaïque géante.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette campagne a été suivies avec plus de 1723 selfies ! Le succès a été tel, que les organisateurs ont décidé de garder le service ouvert sur une nouvelle page pour que ceux n’ayant pas eu le temps d’y participer ne soient pas trop déçus.
Je vous propose d’analyse le succès de ce projet avec Frédéric Sidler, son concepteur.
1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Frédéric Sidler. Je suis consultant en communication digitale. J’accompagne des personnalités politiques, des artistes, des médias et des services publiques dans leur communication digitale (web, email, réseaux sociaux). Je dirige une agence qui est basée en Valais et qui s’appelle Rouge Blanc Web.
2. Je te laisse présenter le concept de ta campagne « Selfie du Bicentenaire »
L’idée originelle de cette campagne était de faire un instantané des Valaisannes, des Valaisans et de tous ceux qui aiment ce canton du Valais. Il aurait fallu pour cela engager beaucoup de photographes.
Et toutes les personnes qui ne seraient pas venues à Sion lors de l’anniversaire du Valais n’auraient pas pu en faire partie. L’idée s’est alors naturellement orientée vers le web, le web mobile et l’utilisation des téléphones portables des amoureux du Valais.
3. Quels sont les chiffres récents sur cette campagne ?
Le premier chiffre est le nombre de vues de la vidéo de promotion qui a été lancée seulement 5 jours avant l’événement. Elle a touché 52’000 personnes. Elle a été partagée 80 fois. Et elle a été vue plus de 30’000 fois. Le nombre de selfies envoyés est de 1723.
4. Comment t’ai venu l’idée de cette campagne basée sur les selfies ?
J’ai participé en 2004 à la campagne de Firefox 1.0 dans le New York Times. Avoir un souvenir collectif et participatif de cet événement est un très bon souvenir.
5. Vas-tu tenter à nouveau ce type d’expérience à l’avenir ?
Je ne vais personnellement pas retenter l’aventure, car j’aime faire des choses différentes à chaque fois. Mais le service est là. Si quelqu’un veut faire quelque chose avec, il suffit de me contacter.
6. Une anecdote à partager sur cette aventure ?
Il y a deux anecdotes. La première c’est que le projet est réussi puisque la médiathèque m’a demandé une copie de la fresque pour qu’elle soit archivés. Ils sera donc possible d’y accéder dans 100 ou 200 ans.
Le seconde anecdote, c’est surtout un fait. Je me demandais ce qui allait se passer, quels seraient les retours. Quand je regarde le résultat, je ne vois que des visages souriants. Personne n’a abusé du service pour faire dérailler le projet. Je n’ai pas eu besoin d’effacer une seule image envoyée!