Blaise Reymondin fait partie des premières personnes à laquelle on pense en Suisse romande lorsqu’il s’agit de conseil en marketing digital.
Entre ses chroniques pour Bilan.ch et ses activités de consultant, Blaise a su se créer une place de choix dans l’écosystème romand du web ! Je vous propose d’apprendre à mieux le connaître avec ces 6 questions.
1. Peux-tu nous expliquer ton parcours et ce qui t’a motivé à te lancer dans le web ?
Je suis tombé dans la marmite numérique tout petit, j’ai commencé l’informatique à l’âge de 10 ans avec une passion immédiate pour la programmation. J’ai ainsi commencé en 1981 sur un Sinclair ZX-Spectrum, puis vint l’ère des Commodore, de l’Amiga. J’ai reçu mon premier IBM-PC à 15 ans, payé par des travaux de nettoyage en été.
J’ai découvert le web en 1993 à travers le tout premier navigateur (Mosaic) alors que je développais des logiciels pour la communauté scientifique au centre de recherche de Nestlé. C’était une vraie révolution par rapport aux premiers serveurs connectés comme Compuserve ou BBS.
Ensuite pendant 10 ans j’ai alterné des projets de développement client/serveur et web pour des multinationales. En 2004, nous avons eu l’idée avec mes partenaires de l’époque de créer une agence web dédiée aux PME. L’agence SmallBiz était née et elle allait compter 500 clients en Suisse romande, avec une spécialisation dans l’e-commerce et le digital marketing. Après plusieurs fusions et acquisitions, je me suis relancé en indépendant en 2012.
2. Quelles sont tes compétences dans le domaine du web ?
Si j’ai un bagage technique, ma première compétence aujourd’hui ne l’est pas: j’aide les entreprises à créer de la valeur commerciale sur l’Internet.
3. Si tu ne devais garder qu’un outil ou objet dans ton travail quotidien, lequel choisirais-tu ?
J’aurais envie de dire mon smartphone, mais c’est mon portable Mac qui demeure indispensable.
4. Quel est ton réseau social favori parmi tous ceux existant ?
Le couple Facebook+Messenger sans hésiter. A mon sens c’est le seul véritable réseau social puisque j’y retrouve en premier lieu mes relations personnelles. Et l’algorithme se révèle diablement efficace pour me servir uniquement l’information que je veux voir.
5. Des conseils pour ceux qui aimeraient se lancer dans le web ?
En 2015 j’éviterais d’abord de dire « je me lance dans le web ». Le numérique est partout; donc quelle que soit son industrie ou sa branche, on va participer à cette transformation.
La vraie valeur ajoutée réside plus que jamais dans sa spécialisation, dans la compréhension des besoins avec une capacité à anticiper les changements majeurs à venir dans les 20 prochaine années. Il faut faire attention à ses choix, car beaucoup de « métiers du web » sont sur le point de se faire ubériser.
6. Pour finir, as-tu une anecdote que tu aimerais partager ?
En 1999 j’étais en mission pour une société Suisse à Bamako au Mali, pour livrer le système informatique que nous avions redéveloppé. Nous arrivions avec de la technologie de pointe, comme des serveurs Oracle de dernière génération, dans un pays qui manquait de tout.
Un jour nous avions subi une panne majeure d’électricité de plusieurs heures. Nous avions finalement découvert que les cable électriques avaient été dérobés sous l’immeuble… dans le but de les fondre et d’en faire des casseroles ! Une anecdote qui m’a appris à relativiser mes besoins.
Source image titre : PicJumbo
comme discuté lundi avec toi, Matthieu, le hasard a voulu que j’ai rencontré Blaise pour la première fois ‘in real life’ aujour’hui, le jour de la publication de ton interview :-) Cette rencontre, et maintant cette interview m’ont aidé à mieux comprendre la spécialité de Blaise: la création de la valeur commerciale sur le web. J’ai beaucoup apprécié notre discussion et notre échange sur des valeurs communes. Merci Blaise, et merci Matthieu pour l’interview.
Le monde effectivement minuscule, surtout en Suisse romande :-)