Réseaux sociaux, marketplaces ou services SaaS, des plateformes en ligne bien différentes, pourtant toutes exposées au même risque et à une menace silencieuse omniprésente : les faux comptes. Des profils qui abritent des scripts automatiques, dont les acteurs cherchent à influencer artificiellement les dynamiques sociales, commerciales ou politiques. Ne négligez pas le poids de leur développement : perte de confiance des utilisateurs, biais dans l’analyse des données et une augmentation significative des coûts opérationnels.
Les faux comptes : reprenons la base !
Les faux comptes répondent à des objectifs variables : diffusion de spam, subtilisation de données personnelles, augmentation artificielle des audiences, manipulation des résultats des sondages ou déclenchement d’attaques de type credential stuffing.
Les campagnes les plus abouties sont même capables de reproduire le comportement humain pour éviter les contrôles traditionnels. Ainsi les solutions classiques d’authentification ou de CAPTCHA deviennent de plus en plus souvent insuffisantes.
Ok et qu’est-ce qu’on fait ?
Face à ces dérives, les Web Application Firewalls (WAF) se sont développées et se sont dotées de compétences supérieures. Elles ont des capacités anti-bot avancées qui pourront vous sauver la mise. Historiquement, ces applications ont été créées pour filtrer les attaques courantes (SQL, injection, XSS, etc.), mais les WAF modernes ont évolué pour intégrer des mécanismes de détection comportementale et d’analyse des requêtes http en temps réel. Leur objectif est simple : identifier un véritable utilisateur humain d’un bot, qu’importe son niveau de sophistication.
Les WAF : principe de fonctionnement ?
Les WAF anti-bot combinent différentes techniques :
- Empreinte du navigateur (device fingerprinting)
- Détection d’anomalies dans la vitesse ou la fréquence des requêtes
- Analyse de patterns de navigation
- Utilisation de JavaScript challenges invisibles
- Base de données de signatures de bots connus
Des technologies comme veille.io offrent une détection précoce des bots, à la première tentative de connexion ou d’enregistrement, ils sont identifiés et bloqués, avant même la création d’un faux compte. En les couplant à des algorithmes de machine learning, elles s’adaptent en temps réel aux modes d’attaques émergeants pour une efficacité sans faille.
Mais ces outils ne peuvent pas s’utiliser de façon isolée, il est essentiel de travailler à une stratégie globale anti-faux comptes qui doit inclure :
- La vérification d’identité renforcée : e-mail, numéro de téléphone, identité biométrique
- La surveillance des comptes dormants ou nouvellement créés
- Le scoring comportemental basé sur l’activité post-inscription
- Une collaboration interplateforme pour mutualiser les signaux faibles et les listes noires
Il est primordial d’envisager une approche équilibrée, trop de contraintes auront un effet dissuasif délétère sur les vrais utilisateurs, tandis qu’un système trop permissif ouvre la porte à de nombreux abus.
En conclusion, les faux comptes constituent aujourd’hui un risque majeur pour l’économie numérique. Il est indispensable pour les plateformes de savoir allier technologies de pointe et vision stratégique à long terme pour se prémunir des risques. Les WAF anti-bot sont une excellente porte d’entrée pour construire un système sécurisé et rassurant pour la plateforme comme pour l’utilisateur. Protéger son écosystème c’est aussi préserver la confiance, la qualité des données et finalement la pérennité de la plateforme.